decauville

AUTORAILS XABD DECAUVILLE

Les autorails Decauville ont circulé pendant longtemps sur les lignes des Alpes ils restent encore la référence sur les trajets de montagne leurs points fort étant puissance et fiabilité).

Deux séries ont existé la série 2000 dite "museau de cochon" sortie vers 1933 et la série 2100 sortie 13 ans plus tard.

L'article suivant date du début de la commercialisation (1936) de ces autorails et présente la premiére série.

AUTORAILS « DECAUVILLE " (ZZP-1 à 9).

Ces unités ont été spécialement étudiées pour l'exploitation de la ligne des Alpes qui comporte des rampes nombreuses et fortes, en particulier celles de Vif à Monestier où la voie gravit sur plus de 20 km une rampe de 25 mm. Il fallait donc des moteurs très puissants permettant des vitesses convenables sur des profils accidentés... A cet effet, les autorails ZZP-1 à 9 ont été équipés avec 2 moteurs Saurer de 300 ch. ce qui correspond à environ 12 ch par tonne.

Autorail decauville aux ateliers de lyon
En outre, ces autorails comportent 2 bogies moteurs à adhérence totale avec une transmission électrique système Oerlilkon, permettant d'utiliser la pleine puissance des moteurs à toutes les vitesses. Ils sont donc particulièrement aptes aux démarrages.

Chaque bogie porte d'une part un groupe électrogène constitué par le moteur Diesel entraînant une génératrice principale à un seul palier qui alimente 2 moteurs de traction à suspension par le nez et, d'autre part, une génératrice auxiliaire actionnée par courroie et destinée à la charge de la batterie d'accumulateurs.

En raison du profil difficile des lignes auxquelles ils sont affectés, ces autorails sont munis de 2 freins :

Un frein de service à tambours à commande pneumatique agissant soit comme frein direct, soit comme frein automatique de secours;

Un frein de ralentissement sur pentes, à sabots, agissant sur les bandages.

Ces freins permettent de commander ceux d'une voiture ordinaire, car ces autorails sont suffisamment puissants pour assurer cette remorque. A cet effet ils ont été munis d'un attelage du type courant mais allégé.

La caisse comporte une plate-forme centrale à portes coulissantes donnant accès d'un côté à un compartiment de 1/2e classe, de 1'autre à un compartiment de 3e classe.

2800 et decauville sur le pont de Savines

Les autorails comprennent, en outre, un compartiment à bagages et un w-c.
Le chauffage de la caisse est assuré par les gaz d'échappement et le chauffage préalable est obtenu en faisant débiter une des génératrices principales dans des radiateurs électriques disposés sous les sièges.

Grâce à ces autorails, les relations entre Marseille d'une part, Briançon et Grenoble d'autre part, ont pu être notablement améliorées. En particulier, les automoteurs ont permis entre Marseille et Grenoble un gain de temps de près de 1 h 1/2 sur les trains à vapeur les plus rapides.

en gare de Veynes le grenoble Marseille au poste 2

AUTORAILS XABD DECAUVILLE
Les autorails Decauville ont circulé pendant longtemps sur les lignes des Alpes ils restent encore la référence sur les trajets de montagne leurs points fort étant puissance et fiabilité). Deux séries ont existé la série 2000 dite "museau de cochon" sortie vers 1933 et la série 2100 sortie 13 ans plus tard. L'article suivant date du début de la commercialisation (1936) de ces autorails et présente la premiére série. AUTORAILS « DECAUVILLE " (ZZP-1 à 9). Ces unités ont été spécialement étudiées pour l'exploitation de la ligne des Alpes qui comporte des rampes nombreuses et fortes, en particulier celles de Vif à Monestier où la voie gravit sur plus de 20 km une rampe de 25 mm. Il fallait donc des moteurs très puissants permettant des vitesses convenables sur des profils accidentés... A cet effet, les autorails ZZP-1 à 9 ont été équipés avec 2 moteurs Saurer de 300 ch. ce qui correspond à environ 12 ch par tonne.
Autorail decauville aux ateliers de lyon		En outre, ces autorails comportent 2 bogies moteurs à adhérence totale avec une transmission électrique système Oerlilkon, permettant d'utiliser la pleine puissance des moteurs à toutes les vitesses. Ils sont donc particulièrement aptes aux démarrages. Chaque bogie porte d'une part un groupe électrogène constitué par le moteur Diesel entraînant une génératrice principale à un seul palier qui alimente 2 moteurs de traction à suspension par le nez et, d'autre part, une génératrice auxiliaire actionnée par courroie et destinée à la charge de la batterie d'accumulateurs.
En raison du profil difficile des lignes auxquelles ils sont affectés, ces autorails sont munis de 2 freins : Un frein de service à tambours à commande pneumatique agissant soit comme frein direct, soit comme frein automatique de secours; Un frein de ralentissement sur pentes, à sabots, agissant sur les bandages. Ces freins permettent de commander ceux d'une voiture ordinaire, car ces autorails sont suffisamment puissants pour assurer cette remorque. A cet effet ils ont été munis d'un attelage du type courant mais allégé.
La caisse comporte une plate-forme centrale à portes coulissantes donnant accès d'un côté à un compartiment de 1/2e classe, de 1'autre à un compartiment de 3e classe.
*2800 et decauville sur le pont de Savines*
Les autorails comprennent, en outre, un compartiment à bagages et un w-c. Le chauffage de la caisse est assuré par les gaz d'échappement et le chauffage préalable est obtenu en faisant débiter une des génératrices principales dans des radiateurs électriques disposés sous les sièges.
	Grâce à ces autorails, les relations entre Marseille d'une part, Briançon et Grenoble d'autre part, ont pu être notablement améliorées. En particulier, les automoteurs ont permis entre Marseille et Grenoble un gain de temps de près de 1 h 1/2 sur les trains à vapeur les plus rapides.
*en gare de Veynes*		*le grenoble Marseille au poste 2*